Lorsque nous parcourons les textes consacrés à la nouvelle norme, et en particulier l’exigence liée à la formation professionnelle, le nouveau texte met l’accent sur la nécessité de mesurer l’efficacité des formations dispensées aux salariés.
L’organisme doit :
1.
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déterminer les besoins de formation
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2.
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pouvoir à la formation
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3.
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évaluer l’efficacité de la formation
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Dans la réalité des entreprises, tout se passe comme si la formation était une fin en elle-même. L’évaluation en situation professionnelle reste marginale par manque de moyens.
La formation, est un vecteur important de motivation
La plupart des évaluations concernent la qualité de l’action de formation elle-même.
Aujourd’hui, pour être compétitive, l’entreprise doit porter une attention particulière à l’implication du personnel dans l’obtention de la satisfaction du client.
Avant d’engager une formation, la première précaution consiste à clarifier les règles du jeu, c’est-à-dire savoir :
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qui on évalue ou ce qu’on évalue (voir ci-joint des exemples d’évaluations)
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à quoi va servir l’évaluation ; qui la commandite
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sur quoi s’appuie-on, quels sont les indicateurs retenus comme représentatifs de la réussite de la formation
On pourrait identifier 3 niveaux d’évaluation de l’efficacité de la formation assortis de leur méthode. Par exemple :
Données d’entrées
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Niveau I
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Niveau II
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Niveau III
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Données de sortie
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Action de formation
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Efficacité pédagogique
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Modification des comportements et attitudes
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Augmentation du rendement
Diminution de la non-qualité
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AMELIORATION DES PERFORMANCES
AMELIORATION QUALITATIVE OU QUANTITATIVE DES PRODUCTIONS
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Méthodes Possibles
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Tests de connaissances à l’issue du stage
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Observation avant et après le stage
Mesure des écarts
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Exploitation des données : écarts statistiques, coûts de non qualité, etc….
Observation avant et après le stage.
Enquête auprès de responsable et/ou des subordonnés.
Mesure des écarts
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AMELIORATION DES PERFORMANCES
AMELIORATION QUALITATIVE OU QUANTITATIVE DES PRODUCTIONS
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On constate très souvent, que seul le premier niveau est examiné. Il permet d’évaluer l’efficacité du travail des formateurs à partir des évaluations de fin de stage.
Cependant, même un stage très réussi peut se révéler sans conséquences sur les comportements au retour de la cession, d’où l’intérêt de poursuivre l’opération aux niveaux II et III.
Toute réflexion sur la mesure des actions de formation doit être menée conjointement avec une réflexion stratégique et un objectif à atteindre.
Que peut-on évaluer ?
1.
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la satisfaction du stagiaire
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2.
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l’organisation de la formation : sa logistique, son matériel, le confort
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3.
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l’organisme de formation : sérieux, fiabilité, qualité de gestion, professionnalisme
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4.
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l’animateur, interne ou externe
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5.
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la qualité du produit du stage : respect des engagements du programme
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6.
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l’adéquation entre les objectifs prédéfinis et le stage suivi : niveau thèmes participants
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7.
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l’acquisition des connaissances, l’évolution des compétences, le changement de comportements
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8.
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les résultats au poste de travail
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9.
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le retour sur investissement : gains de parts de marché, diminution des retours ou rebut, amélioration de la qualité
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10.
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les progrès de l’équipe du fait de la formation
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11.
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le potentiel du stagiaire
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« Paru dans Tendances Qualité N°40 »
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