L’INGÉNIERIE DIRIGÉE PAR LES MODÈLES
UML vs DSL : Quel avenir ?
MDE : Outils libres ou propriétaires ?
L’ingénierie dirigée par les modèles et, en particulier, les processus de développement à base de modèles ont toujours été au centre des préoccupations des Journées Neptune. Ils correspondent à un paradigme dans lequel le code source n’est plus considéré comme l’élément central d’un logiciel, mais comme un élément dérivé d’éléments de modélisation.
Cette approche prend toute son importance dans le cadre des architectures logicielles et matérielles dirigées par les modèles utilisant des standards tels que MDA (Model-Driven Architecture) proposé par l’OMG. De telles architectures s’intègrent tout naturellement dans un processus de développement à base de modèles s’assurant, à chaque niveau de modélisation, que les modèles obtenus et réutilisés ont les qualités requises. Cette démarche dirigée par les modèles met le modèle au centre des préoccupations des analystes/concepteurs. L’élaboration des modèles devient donc centrale et le choix du formalisme revêt une importance capitale. Actuellement deux tendances se dégagent : la première plus généraliste comme UML, la seconde répondant plus aux exigences d’un domaine avec les « Domain-Specific Languages » (DSL) et les « Domain Specific Model Languages » (DMSL). Dans le premier cas le processus de développement est plus long, car on part d’un modèle plus abstrait, le second est plus ciblé, car les concepteurs peuvent s’appuyer sur des technologies propres à un domaine. Cependant, en débutant le processus avec UML, les modèles pourront être plus facilement accessibles, par contre en se basant dès le départ du processus sur un langage de modélisation spécifique au domaine, le processus restera donc l’affaire des experts du domaine. Quelle attitude, donc, à avoir quand on cherche à mettre en place un processus ?
Les recherches, menées jusqu’à ce jour dans le cadre de collaborations académiques/industrielles pour des applications, montrent que ces technologies intéressent de plus en plus d’industriels. Elles ont pour effet non négligeable de réduire le temps entre conception, mise au point, production et maintenance des logiciels tout en garantissant toutes les qualités que l’on exige d’elles.
Organisées conjointement par l’IRIT/Université Paul Sabatier, Communication & Systèmes, Télécom ParisTech et la revue Génie Logiciel, les sixièmes Journées Neptune se tiendront le mardi 26 mai et le mercredi 27 mai dans les locaux de l’école Télécom ParisTech. Leur objectif de est de présenter un panorama des recherches incitatives dans le domaine des DSL et des outils permettant de mettre en œuvre une approche MDE. La première journée
(26 mai) sera consacrée à une comparaison entre langages de conception spécifiques (DSL) et la notation UML. La deuxième journée (27 mai) sera consacrée, d’une part, aux outils propriétaires ou relevant du logiciel libre et, d’autre part au projet OpenEmbeDD.
Parrainages : ANR, Commission Européenne, Pôles de Compétitivité Aerospace Valley, Minalogic et System@tic
Mardi 26 mai 2009 – 8 h 45 à 17 h 30
Accueil et présentation des journées NEPTUNE 2009
Agusti Canals (CS)
MDE, DSL et UML : Où en est on ?
Philippe Desfray (SOFTEAM )
L’approche MDE dans FlexEware
J. Hugues (Télécom ParisTech) et G. Haïk (Thales)
Session : Modélisation des langages et application pour des DSL du domaine
de l’aéronautique et du spatial (Projet RNTL DOMINO)
Animateur : Isabelle Perseil (Inserm)
Modélisation des langages et prise en compte des exigences dans les
phases terminales des processus de développement des logiciels
Thanh-Thanh Le Thi, Pierre Bazex et Thierry Millan (IRIT)
Application à la modélisation de systèmes de contrôle et de commande de
l’espace et de l’aéronautique
Laurent Sabatier (Sodifrance), Erwan Poupart (CNES), J.-C. Dalbin (Airbus),
P. Bazex, Thanh-Thanh Le Thi et Thierry Millan (IRIT)
Session : MDE-DSL pour Quel processus ?
Animateur : Pierre-Alain Muller ‘UHA)
Modélisation UML/MARTE pour SoPC
D. Aulagnier (Thales),D. Vojtisek (INRIA), A. Koudri (Thales/ENSIETA) et J.
Champeau (ENSIETA)
MDE, DSL : Modernisation du patrimoine logiciel par les modèles
A. Henry (Netfective Technology)
« Team Signature Composer » Framework, une solution pour la mise en place
de systèmes de collaborations multi-métiers, une application du MDE à
l’ingénierie collaborative
Joseph Aracic (Crescendo Technologies) et Pierre-Yves Roger (Prometil)
La création de points de vue avec Obeo Designer, ou comment fabriquer des
DSM Eclipse sans être un développeur expert ?
Étienne Juliot (OBEO)
Bilan et Synthèse de la Journée – Table Ronde
• MDE et DSL : Quel avenir ?
• Faut-il développer des langages générallistes ou spécifiques ?
• Les concepteurs face à ces outils lors de la mise en place de ces processus ?
Animateurs : K. Youbi (Netffective Technology), Agusti Canals (CS), Étienne
Juliot (Obeo), Jean-Michel Bruel (IRIT) et Pascal Roques (A2 - ARTAL)
Mercredi 27 mai 2009 – 8 h 45 à 18 h 00
MDE et les outils propriétaires ou libres
Thierry Millan (IRIT)
Session : Outils MDE d’IBM
Animateur : Élie Najm (Télécom ParisTech)
Le support de MDE et des DSL dans les outils de modélisation de IBM
Philippe Leblanc (IBM France)
Session : Transformation de modèles
Animateur : Thierry Millan (IRIT)
Mise en œuvre de ATL dans des chaînes de validation de systèmes
(fonctionnalités, performances)
Olivier Constant (IMAG) et Frédéric Jouault (Unviersité de.Nantes )
Utilisation des transformations de modèles pour implémenter un moteur de simulation d’automates
Raphaël Faudou et Stéphane Duprat (Atos)
Session : Vérifications statiques de modèles
Animateur : Frédéric Lang (INRIA)
Les composants SAM et OCL Checker du projet TOPCASED
Sébastien Gabel et Agusti Canals (CS)
Session : Projet OpenEmbeDD : La plate-forme pour le MDE
Animateur : Patrick Farail (Airbus)
Soutien de l’ANR aux logiciels libres et à MDE via OpenEmbededd
Bertrand Braunschweig (ANR)
Présentation des résultats du projet OpenEmbeDD
Jean-Pierre Talpin (IRISA)
La plate-forme et ses outils d’ingénierie de modèles
Didier Vojtisek (IRISA)
Le profil MARTE
Rémi Schneckenburger (CEA)
Le modèle de temps MARTE et CCSL
Charles André (INRIA)
- Conclusion
Jean-Pierre Talpin (IRISA) et Bertrand Braunschweig (ANR)