COMMENT MAITRISER LA GESTION DE SES RESSOURCES MATERIELLES ET FAIRE FACE AUX NOUVEAUX RISQUES MAJEURS ?"
Présenté par M. Eric FROMANT, PERICULUM MINIMUM, Avec la participation de M. Christophe GOBIN, R&D Vinci Construction
Crise financière, économique, industrielle, … ? Certainement, mais la crise est un virage. Elle exige une Crise financière, économique, industrielle, … ? Certainement, mais la crise est un virage. Elle exige une
décision entre plusieurs options possibles et une action pour franchir les barrières culturelles à l’innovation et minimiser ses effets néfastes. Nous changeons d’époque, et vite, parce que justement la crise nous y contraint.
La concurrence entre entreprises a fait place à la concurrence entre systèmes politico-économicosociaux.
Le risque émergent, déjà présent, c’est d’abord et avant tout l’indisponibilité des ressources
matérielles au pire, et des prix prohibitifs au mieux. C’est aussi la montée en puissance de pays à bas
coûts qui arrivent sur les produits haut de gamme après avoir commencé par la basse technologie.
Lorsque La Tribune du 3 avril 2010 titre « L’acier s’envole, l’industrie dérouille ! » et annonce que Vale,
producteur de minerai de fer de référence, accroît ses prix de 90 %, lorsque Unilever voit sa marge
baisser de 30% sur les plats cuisinés haut de gamme comportant du cabillaud par suite de la
raréfaction des ressources, c’est à un problème structurel que les entreprises doivent faire face et
s’adapter.
L’ESR (Evaluation des services rendus), créée par World Resources Institute et le WBCSD, repris par
l’association « Entreprises pour l’environnement », ne fait que réfléchir sur le binôme
Menaces/opportunités qui nous est familier.
Le développement durable n’est plus un concept théorique global, il est de plus en plus remplacé par
ses déclinaisons : économie de fonctionnalité, économie circulaire, responsabilité sociale des
entreprises (RSE) avec l’ISO 26000 à paraître sous peu (donnant les lignes directrices relatives à la
responsabilité sociétale des organisations, c’est-à-dire l’application des principes de développement
durable aux organisations) …
Copenhague, par son échec, a fixé de nouvelles règles et plus rien ne sera comme avant. Faute
d’accord, la concurrence est d’autant plus ouverte pour l’accès aux ressources.
Contrainte ? Oui, mais opportunité aussi ! Ceux qui prendront le virage assureront leur avenir et se
détacheront avec des avantages concurrentiels forts … et durables !
Comment faire ? En prenant la mesure des nouveaux concepts qui modèlent notre nouveau quotidien, en
optant pour les modèles économiques qui permettent de dématérialiser l’économie, en pensant valeur
ajoutée et non plus chiffre d’affaires, en exploitant le gisement du capital immatériel, longtemps
négligé parce que conceptuellement plus difficile à appréhender.
Compétitivité et rentabilité seront désormais indissociables de la maîtrise de la gestion des
ressources. Les référentiels reconnus seront des arguments au plus haut niveau et dans le cadre du
dialogue social.
La reconversion économique par laquelle nous devons passer est aussi une reconversion mentale et
organisationnelle, une évolution culturelle. La maîtrise des risques ne nous a-t-elle pas habitués à cette gymnastique ? Nous sommes prêts avant beaucoup : profitons-en !
Pour vous inscrire : IMdR – 12 avenue Raspail – 94250 Gentilly – www.imdr.eu