La démarche Six Sigma a été élaborée à l’origine par Motorola pour qui il s’agissait d’une simple question de survie. Cette démarche a pour objectif de réduire les défauts. Elle permet à l’entreprise de proposer des services à ses clients, avec une qualité zéro défaut.
La méthode Six Sigma est rigoureuse et demande au personnel de l’entreprise une implication importante.
La méthode vise à atteindre les 6 sigma pour les produits et services livrés au client. Cet objectif fait intervenir l’écart type ou sigma : l’écart type mesure la dispersion des produits autour de la moyenne. Plus il est faible, plus votre production est homogène avec des valeurs proches de a moyenne.
Il y a donc une relation entre le sigma et la part de réalisation de votre produit ou processus comprise entre les limites de spécification.
La satisfaction client dépend de cette part de réalisation comprise dans l’intervalle de spécification, et par conséquent, logiquement, elle dépend du sigma.
Habituellement l’évaluation de la qualité se fait à l’aide de pourcentages : un fournisseur s’engage à fournir 95 % de pièces sans défaut. Six Sigma vous propose de changer d’échelle et de raisonner en " parties par million " ( PPM) (nombre de défauts pour une production de 1 million de pièces ) ou en nombre d’écart type sigma : atteindre les 6 s, c’est produire 3.4 défauts par million d’opportunités.
La démarche Six Sigma a en fait intégré complètement cette notion statistique pour l’appliquer non plus à des processus de fabrication ( comme la MSP) mais à n’importe quel processus d’affaires. Elle se décompose en plusieurs étapes. Au cours de son déroulement, elle va faire appel à des outils déjà connus, sauf que leur efficacité sera mesurée au travers du résultat attendu : l’approche et la maîtrise des 3,4 PPM.